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Sobriété numérique : la fin d'un numérique compulsif ?

Conférence - 30 minutes

A quoi servent nos données si elles ne sont pas utilisées, valorisées, exploitées ? Comment en connaître toujours plus sur ses clients ? Comment ne plus jamais louper une information ? Aujourd’hui nous vivons dans le monde de l’hyperpersonnalisation, l’instantanéité, l’anticipation maximale du risque, la recommandation d’une envie… Pour adresser tous ces usages que nous nous créons, nous utilisons nos données et nous en créons des nouvelles sans cesse. Pour les exploiter, il faut nous appuyer sur des moyens technologiques : équipements électroniques, outil de traitement et stockage de données dans les datacenters, réseaux et infrastructures nécessaires au transit des données ; qui représentent la moitié des émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique (4% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) mondiales). Toujours plus de données, et des équipements toujours plus performants. L’objectif de la sobriété numérique est de ramener le numérique « à un niveau compatible avec les contraintes environnementales » et en préservant « ses apports sociétaux essentiels ». Sommes-nous prêts à être moins compulsif dans l’utilisation de nos données ?

Bertrand Keller

MorganeDAIRAIN

Chief Data Officer chez AVEM Groupe

Je travaille dans l'écosystème numérique et plus particulièrement Big Data depuis une dizaine d'année. Il y a 10 ans, je prenais conscience de l'importance et du pouvoir des données et d eleur usages. Aujourd'hui je considère que si je veux continuer à travailler dans l'utilisation des données sans être en dichotomie permanente avec mes soucis écologiques et climatiques, je dois être dans une meilleure maîtrise de nos usages datas d'entreprise (moins de données, des données de meilleures qualités, des solutions techniques efficaces et moins énergivores, des infrastructures économiques). Et au final je me dis Hakuna Madata !